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conseil municipal - Page 83

  • CONSEIL MUNICIPAL : VANVES SE DOTER D’OUTILS POUR MAITRISER SES TERRAINS EN MUTATION

    L’un des points forts du dernier conseil municipal de Vanves le 28 Mai dernier était le débat sur les résultats de l’application du PLU (Plan Local d’Urbanisme) adopté le 22 Juin 2011, au regard de la satisfaction des besoins en logement. Françoise Djian maire adjoint chargé du logement a rappelé les objectifs fixés dans le PLU qui s’articulaient autour de 5 axes dont celui de « relever le défi d’une offre renforcée en logements », en favorisant la diversité des logements, la mixité sociale au sein des quartiers, l’émergence d’un parc de logements « durable » et ceux du PLH (Plan Local de l’Habitat) dans le cadre de GPSO  : construire 523 logements sur 6 ans, soit 90 par an en moyenne. Et elle a présenté les résultats de cette étude sur la période 2011-13 qui a été suivi d’un débat court et succint alors qu’à une certaine période, le conseil municipal en aurait débattu beaucoup plus longtemps. D’autant plus que ce bilan, s’est accompagné d’une convention avec l’EPF 92 (Etablissement Public Foncier des Hauts de seine) qui permettra à la ville d’intervenir sur les terrains en mutation et d’exercer un droit de préemption urbain renforcé comme l’y a autorisé le Conseil Municipal.

    Anne Laure Mondon (PS) a demandé au Maire « comment il pourrait atteindre 25% de logements sociaux en 2020 ? ». Boris Amoroz (FdeG/PC) a insisté sur la nécessite d’atteindre 30% de logements sociaux, et à travers le PLU de lutter contre la spéculation foncière  « car les logements à Vanves sont inaccessibles, et notamment autour de la future gare de Grand Paris Express », relayé » par Lucile Schmid (EELV) qui a demandé d’avoir une vue à long terme dans l’aménagement de ce quartier de la gare GPE, surtout avec les tensions sur le foncier qui ne manqueront pas de se produire : « il faut préserver notre mixité sociale qui est forte » a-t-elle demandée. « Notre taux de logements sociaux va augmenter, et atteindre cet objectif de 25%. Mais ce qui est inquiétant est la fragilisation des familles pour faire face aux charges du logement » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). Qui a reconnu « qu’on a eu moins de constructions en 2013, mais on n’a pas énormément de foncier. Et quand on en a, certains  préfèrent ne pas le commercialiser pour des raisons conjoncturelles ».  

    Le bilan sur la période 2011-13 montre que le nombre de logements autorisés est de 341 logements soit une moyenne de 113 logements par an  alors que les trois années précédentes (2008-11), ils n’étaient que 194 logements soit une moyenne de 65 par an. La progression du nombre de logements autorisés est particulièrement marquée à partir de 2012, « année à partir de laquelle le PLU produit véritablement ses effets en raison du délai d’instructions des autorisations d’urbanisme ». Progression confirmée en 2013 (+48,33% du nombre de logements neufs autorisés entre 2012 -13). Malgré un contexte immobilier défavorable (avec une diminution de 17,66% du nombre de logements autorisés en Ile de France) qui se fait ressentir à Vanves pour les six premier mois de 2014. « Pour 2014, si un seul nouveau logement a été autorisé au cours du premier trimestre, les dossiers en cours d’instruction portent sur 19 logements. Plusieurs terrains ont fait l’objet de promesses de vente et le dépôt des permis de construire représente un total de 50 logements. Ainsi le nombre de logements autorisés en 2014 pourrait être de 80 environ ».

    Deux autres sources chiffrées donnent une idée du rythme de construction : Les logements commencés (à être construit) qui s’élévent à 232 dans la période 2011-13 soit une moyenne de 77 logements par an, donc un rythme de construction nettement supérieur à celui de 40 logements par an entre 2000 et 2007 et 49 entre 2008 et 2010. « Avec 141 logements commencés en 2013, les effets du PLU sur la construction de logements sont nettement démontrés et ce malgré un contexte immobilier plutôt défavorable ». Et les logements achevés : Sur les 33 logements autorisés en 2011 après l’entrée envigueur du PLU,  seul 1 logement est aujourd’hui ahevé. Par contre 109 devraient être livrés en 2014.

    MAITRISE DES TERRAINS MUTABLES

    La totalité de ces logements sont réalisés dans le diffus à cause de l’absence de secteurs opérationnels, même si le rapport sur le PLU avait montré que les choix effectués en en terme de zonage, avaient augmentés les potentialités de construction sur des terrains identifiés comme mutables par la DDE (direction Départementale de l’Equipement) lors d’une étude menée en 2008 : Seul parmi ses terrains, la propriété du Rosier du Rosier a fait l’objet d’un permis de construire délivré au Secours Catholique pour 100 logements locatifs sociaux autorisés.   Le bail devrait être signé à la mi Juin avec Toit et Joie, ce qui permettrait de commencer les travaux qui devraient durer deux ans, à la fin de cette année.  Le terrain enserré par les rues René Coche-Aristide Briand-Diderot n’a pas encore l’objet de permis de construire, mais la consultation engagée par la ville pour la cession de ces propriétés confirme que ce site  pourrait accueillir 156 logements dont 36 sociaux. 

    D’autres terrains sont concernés comme le 31 rue d’Issy, le 39 rue Sadi Carnot, le 28 rue René sahors et le 25 avenue Victor Basch mais ne  sont pas encore disponible à cause d’une difficile mobilisation du foncier (successions, refus…). Ils ont été identifiés grâce notamment à l’aide de l’Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine (EPF92) sur lesquels cet établissement pourrait intervenir pour faciliter la mise en œuvre de projets, tout en préservant la mixité sociale. Tout comme un autre emprise mutable à moyen terme composée de 4 propriétés à l’angle des rues Raymond Marcheron et des Fréres Chapelles. C’est pourquoi la ville de Vanves a décidé de passer une convention avec l’EPF 92  qui l’accompagnera ainsi sur ces terrains mutables, et  le secteur de la future gare du Grand Paris Express à la pointe sud ouest du territoire communal. Enfin le Conseil Municipal a renforcé son droit de préemption urbain sur ces terrains, secteur d’intervention de l’EPF 92,  qui lui permettra d’acquérir prioritairement ces biens immobiliers s’ils sont mis en vente

    PAVILLONS ET LOGEMENTS SOCIAUX

    La part du logement individuel dans cette construction neuve est très faible (6,98% en 2011 soit 3 pavillons, 0% en 2012 et 2,25% en 2013 soit 4 pavillons) tout comme durant la période 2000-07 (3,40 pavillons par an). Par contre beaucoup plus de pavillons ont été agrandis dans la période 2011-13  (31 dont 11 en 2011, 9 en 2012 et 11 en 2013).   La part du logement social, sachant que Vanves dispose de 3008 logements sociaux (23,46%) s’élève à 108 logements sociaux neufs autorisés pour la période 2011-13 ( 8 PLS en cours de construction rue René Coche, 100 logements PLA dans le projet du Secours Catholique) sur 341 logements autorisés, soit 31,67% de la construction neuve. Enfin, les nouveaux dispositions du PLU aux abords des grands axes et de la gare de Vanves Malakoff (les programmes comptant plus de 1500 m2 de  plancher doivent prévoir au moins 25% de logements locatifs)  ont été mis en œuvre dans le cadre du projet à l’angle des rues d’Issy et Pruvot face aux Bénédictines (avec 11 logements réservés à des primo-accédants éligibles à un prêt à taux zéro PTZ+). La réhabilitation du 50 rue J.Bleuzen(angle av.de Verdun) permettra de créer 6 logements sociaux financés en PLS. 

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EXPOSITION UNIVERSELLE : UN VOEU PRESQU’UNANIME

    Vanves est la première ville de France dont le conseil municipal a voté Mercredi soir un vœu de soutien à l’organisation d’une exposition universelle en 2025 dans le Grand Paris. Elle l’a fait, de surcroit, grâce à une démarche consensuelle de la majorité et de l’opposition municipale, rare, pour être soulignée, puisque l’initiative, soutenue par Bernard Gauducheau (UDI) en  revient à Anne Laure Mondon (PS)  comme l’a expliqué ce dernier en lui laissant la parole pour présenter cette délibération. Elle a notamment expliqué la raisons pour lesquelles « Vanves est légitime pour soutenir ce projet ambitieux »  avec la présence du parc des expositions situé au 4éme rang européen, géré par la société Viparis, partenaire fondateur de l’association ExpoFrance 2025 via Unibail Rodamco. Et le Palais Sud (Hall 7) qui se trouve sur le territoire de Vanves appelé à devenir le premier centre de Congrès de France dans le cadre de la restructuration  de ce parc des expositions a souligné le maire en annonçant aux élus qu’une visite de présentation de ce projet est prévu d’ici les vacances d’été : « Un projet fédérateur comme celui-ci devrait réunir tout le monde » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI).

    Mais voilà, deux élus ne se sont pas associés à ce vœu : Lucile Schmid (EELV) et Boris Amoroz (FdeG/PC) : « 2025 est loin et proche à la fois ! On a assisté à un certain nombre de renoncement de la part du gouvernement – transition énergétique par exemple – pour éviter de se fixer de nouvelles échéances. Que Vanves soit la première ville à émettre un tel vœu n'a aucun intérêt Dans la période actuelle que nous traversons, nous avons d’autres priorités ! Pourquoi monter un conte de fée » a déclaré la première, alors que le second a condamné "cette exposition universelle supportée par de grands groupes financiers  et capitalistiques » -  « Etre la première ville est anecdotique ! Mobiliser est plus important, et surtout la jeunesse. L’objectif est de monter un projet qui ne soit pas financé par des fonds publics. Une exposition universelle sans mobilisation citoyenne ne se fera pas ! » lui a répondu Anne Laure Mondon (PS). « C’est une réaction misérabiliste. On est très fier de notre commune et de la faire ainsi grandir aux yeux de ceux qui nous entourent » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI) 

     

    SYNDICATS INTERCOMUNAUX : DEUX VICE PRESIDENTS VANVEENS

    Les maires des Hauts de seine tirent leur épingle du jeu dans le renouvellement des instances dirigeantes des grands syndicats intercommunaux francilien après la vague bleue de Mars dernier. André Santini a été réélu  à la tête du SEDIF, tout comme Jean Jacques Guillet à la tête du SIGIEF où Bernard Gauducheau est l’un des 12 vice-présidents. Tout comme Bertrand Voisine qui a été élu vice président au SIPPEREC présidé par Jacques JP Martin (UMP) maire de Nogent qui intervient dans les domaines des réseaux d’électricité et des télécommunications. Il faut ajouter Jacques Kossowski député maire de Courbevoie qui a été élu président du SIFFUREP  - qui intervient depuis 1905 sur les questions funéraires des communes - où Vanves est représenté par Daniel Barois qui a remplacé Jacques Landois. 

    MACDO DRIVER ET ETAP HOTEL DANS LA LIGNE DE MIRE

    Le projet d’extension d’Etap Hotel a fait l’objet d’une question orale de Gabriel Attal (PS) au conseil municipal de mercredi soir. Il s’est fait le relais des riverains habitant au 109 rue Jean Bleuzen qui protestent contre le projet de surélévation de 2 étages d’Etap Hôtel qui va boucher leur vue et leur voler une part de soleil. Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé de l’urbanisme n’a pas manqué de rappeler  que la paternité de cette réalisation d’un MarcDonald Driver et d’un hôtel (Etap Hôtel)  remonte à la mandature de Guy Janvier (PS) entre 1995 et 2001,  à l’époque très contesté par les riverains à qui l’on avait promis un espace vert. Il a expliqué que ce projet consiste à surélever de 2 étages cet hôtel pour lui permettre de passer de cinquante à une centaine de chambres, que certaines modifications à ce projet avaient été demandé et nécessité un permis de construire modificatif, attaqué par des riverains dont le recours a été rejeté.  

    UNE TRIBUNE DU PUBLIC DANS L’OBSCURITE

    Comme l’a déjà descrit ce blog, et le redit encore après ce troisième conseil municipal de la mandature, le public qui vient assister au conseil municipal, pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver, parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace de tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine, sauf cette fois-ci. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et au dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

  • VANVES SOUTIEN L’ORGANISATION D’UNE EXPOSITION UNIVERSELLE EN 2025

    Avec ce vœu de soutien,  trés oécuménique,  à une candidature de la France à l’exposition Universelle de 2025, proposé par Anne Laure Mondon présidente du groupe PS et soutenu par Bernard Gauducheau avec sa majorité, sauf EELV et le FdeG/PC,  le conseil municipal de Vanves a répondu à l’appel d’ExpoFrance 2025, hier soir. Une initiative lancée début 2012 par un collègue du maire de vanves, le député maire UDI de Neuilly, Jean Christopohe Fromantin qui constatait que la France n’a plus organisée d’exposition universelle ou internationale depuis 1937. Et pourtant, elles ont toujours été de puissants vecteurs de dynamisation et d’innovation,  elles ont été à l’origine de l’expansion et du rayonnement international de la France dans la seconde moitié du XIXéme  et du succés de nombreuses entreprises (Vuitton, Michelin, Peugeot, Renault…) « La France a aujourd’hui, besoin d’un grand projet  qui confirme sa vocation dans la mondialisation, fixe ses axes de croissance et stimule son attractivité. L’organisation d’une exposition universelle en 2025 concrétiserait cette ambition »

    « C’est un défi pour tous ceux qui partagent ce projet fédérateur et mobilisateur à un moment où rien ne nous fédére. On redonne du long terme. C’est un projet multiplicateur avec des effets économiques et sociaux avant, pendant et après. Avec ce projet, on parle d’autre chose que de chômage, de dette publique… et on crée de la solidarité intergénérationnelle » indiquait Christian de Boissieu, vice Président d’ExpoFrance 2025 lors d’un point d’étape sur le projet le 30 Avril dernier. Rappelons que ce projet d’exposition universelle a fait l’objet d’une conférence de presse de lancement le 10 Avril 2013 avec JC Fromantin entourée des 3 porte paroles du Comité de soutien, Maud Fontenoy, célébre navigatrice,  Cédric Villani, célèbre mathématicien et directeur de l’Institut Henri Poincaré et Anne Sophie PIC, célébre chef 3 étoiles au guide Michelin. Un club des partenaires  fondateurs a été créé, réunissant des entreprises comme Carrefour, SNCF, Bouygues, ADP, RATP, Unibail-Rodamco, Suez Environnement…

    Les maires ont été invités à soutenir ce projet lors de leur congrés en Novembre 2013, et le comité de soutien a obtenu une réponse de plus de 1000 élus dont 550 maires et 250 adjoints au maire. Une mission d’information parlementaire a été créé dont le président est JC Fromantin et le rapporteur Bruno Le Roux président du groupe PS avec 30 députés qui devrait remettre son rapport à l’automne prochain.

    Les jeunes ont été associés à ce projet car des étudiants (400) de sept grandes écoles et universités ont été invités à plancher sur ce projet à la Rentrée Universitaire 2013-14 dont les premières restitutions de travaux ont étonnés : Les étudiants de Paris I Panthéon Sorbonne/IREST ont développé le théme de l’hospitalité, ceux de l’ENS Architecture Paris La Villette poursuivent des travaux autour du théme « 9 milliards d’êtres humains en 2025 – explorons nos énergies »,  ceux du Centre Michel Serres (Pres HéSam) travaillent sur « le génie du corps » et sur les territoires et infrastructrures existantes que pourrait occuper l’exposition universelle. D’autres établissements devraient être mobilisés à la Rentrée prochaine.

    « L’organisation en France d’une exposition universelle permettrait de montrer aux peuples de la terre combien note pays a gardé cette envie de contribuer à un monde plus juste, plus beau, plus respectueux des valeurs humaines. Elle donnerait à nos enfants un espoir, un nouvel horizon et une formidable occasion de s’impliquer dés à présent dans un cycle de renouveau » affirme JC Fromantin. Ainsi ce projet repose sur l’idée maitresse de mettre à disposition de façon éphémére des infrastructures du Grand Paris et des monuments existants de la métropole et des grandes villes françaises. Le Grand Paris dont l’achèvement est prévu pour 2025-30 serait le réceptacle principal de cette exposition universelle, mais il le serait en étroite association avec les grandes métropoles régionales et tous les territoires.

    Enfin, ce projet a reçu une large adhésion populaire, car 90% des français ont une bonne et même très bonne image des expositions universelles et 84% des français soutiennent cette candidature selon un sondage réalisé par l’IFOP. Mais voilà, il est en concurrence avec un autre projet d’envergure mondial : la candidature de la Région Capitale des J.O. de 2024. Or, ce sondage montre que 36% des sondés  préfèrent une exposition universelle contre 18% les J.O., 33% plaidant pour les deux, 13% pour aucun